Une alimentation saine

L’alimentation est un sujet polarisé. Les adeptes de certains régimes alimentaires s’opposent parfois de manière irréconciliable. Mais quels sont les aliments vraiment sains ? Jetons un coup d’œil sur la situation actuelle.

Notre alimentation est souvent trop déséquilibrée

L’augmentation de la consommation de viande, de graisse et de sucre a entraîné une hausse dramatique de l’obésité, du diabète, de l’hypertension et des cancers. De plus, les aliments sont souvent tellement transformés qu’ils sont pratiquement dépourvus de substances vitales. Les aliments produits industriellement ne sont souvent plus que des « calories mortes » qui ne méritent plus guère le nom d’aliments. Si notre alimentation contient trop peu de vitamines ou de minéraux, cela peut déclencher une augmentation de la faim, car le corps manque de quelque chose.

Une alimentation saine doit comporter une part importante de fibres alimentaires. Les champignons, les légumineuses, les céréales complètes, le chou, les herbes aromatiques, les fruits anciens, les légumes-racines et les légumes à feuilles vertes, les noix et les graines sont riches en substances vitales et en fibres. Une alimentation riche en fibres peut améliorer considérablement la santé de l’intestin et du métabolisme et réduire le taux de cholestérol.

Une teneur élevée en substances vitales et en fibres est donc très importante pour une alimentation saine. En outre, il est à la fois sain et salutaire de manger principalement des aliments alcalins, par exemple des fruits, des légumes, des salades, des pommes de terre, des champignons, du millet, du sarrasin, du quinoa, des légumineuses et des noix.

Les trois principaux composants de notre alimentation sont les glucides, les lipides et les protéines.

En ce qui concerne les glucides, il est conseillé de privilégier ceux à longue chaîne, appelés polysaccharides. Ils soutiennent la flore intestinale ainsi que le métabolisme des graisses et lient les substances nocives. En revanche, les sucres à assimilation rapide, comme ceux contenus dans les boissons gazeuses, les confiseries, les céréales ou le ketchup, surchargent notre organisme.

Les graisses doivent provenir principalement de sources végétales, car elles contiennent une plus grande proportion d’acides gras insaturés (par exemple les oméga 3 et 6). Contrairement aux acides gras saturés, le corps ne peut pas produire lui-même des acides gras insaturés. Ils doivent donc être apportés. Les graisses problématiques sont les acides gras trans non assimilables. Ils se forment lors des processus de transformation et de chauffage et se trouvent par exemple dans les produits de boulangerie.

La teneur en protéines est un facteur important dans le choix des aliments. Les protéines sont constituées d’acides aminés, dont certains peuvent être produits par le corps lui-même. Au moins huit acides aminés sont considérés comme des acides aminés essentiels, que le corps ne peut pas produire lui-même. Ils doivent donc être apportés régulièrement par l’alimentation. Les aliments qui contiennent tous les acides aminés essentiels, comme les champignons, sont donc particulièrement intéressants.

Dans le monde occidental, l’apport en protéines est généralement trop élevé par rapport à l’activité. Ce que l’on appelle l’engraissement protéique est soupçonné d’être un des déclencheurs de différentes maladies, en particulier le diabète et le cancer. Les protéines végétales ou les protéines issues de champignons sont en revanche considérées comme très précieuses.

Groupes d’aliments faisant l’objet de discussions critiques

Certains aliments contiennent des protéines problématiques qui peuvent favoriser les maladies auto-immunes, l’arthrose et les inflammations. Il s’agit principalement, par ordre décroissant, des produits laitiers, de la viande de poulet, des œufs, du blé, de la viande rouge, du soja et du maïs.

Le lait, tel qu’il est produit et transformé aujourd’hui, n’est plus un aliment naturel depuis longtemps. Il est chauffé, les protéines sont ainsi modifiées et les lactobacilles naturels sont tués. Pour les produits à base de lait acidulé, on ajoute artificiellement de la présure, car le lait ne peut plus s’acidifier naturellement, mais s’altère au contraire par des processus de putréfaction. La forte présence d’hormones ainsi que l’homogénéisation du lait semblent également poser problème à de nombreux consommateurs.

Les champignons sont des alternatives précieuses

L’homogénéisation signifie une modification de la matière grasse du lait en minuscules billes qui peuvent traverser sans problème la paroi intestinale et emporter avec elles des protéines allergènes comme la caséine. Pour un côlon irritable, le lait homogénéisé peut donc être une cause possible. En cas d’auto-immunité, une muqueuse intestinale trop perméable est souvent impliquée. Les champignons médicinaux comme Hericium, Reishi et les Shiitakés sont ici très recommandés, en même temps qu’un essai de suppression des protéines problématiques.

Le lait contient et stimule le facteur de croissance IGF. Cette hormone de croissance stimule fortement la libération d’insuline par l’organisme, favorise la résistance à l’insuline et peut conduire au diabète comme au cancer. Pour les bébés, le lait maternel est bien sûr ce qu’il y a de mieux. Il existe toutefois de très grands doutes quant à savoir si cela s’applique également au lait d’une autre espèce.

Les protéines naturelles, telles qu’on les trouve dans les champignons et les légumineuses, sont recommandées. Les champignons, comme les pleurotes, sont de plus en plus utilisés dans le monde entier pour remplacer la viande. Il est connu que la viande favorise l’hyperacidité, l’artériosclérose ainsi que la résistance à l’insuline et donc le diabète.

En raison de leurs minéraux, les céréales doivent être complètes, de préférence fermentées (véritable levain) ou germées. Le gluten, une protéine du gluten, est problématique pour certaines personnes. Outre la maladie cœliaque, le gluten peut également déclencher un syndrome du côlon irritable. Nous trouvons des alternatives sans gluten dans le riz, le quinoa, le sarrasin et le millet, par exemple. En plus du problème du gluten, le blé est un allergène puissant pour certaines personnes.

Les aliments modifiés constituent un problème croissant.

Des plantes résistantes aux herbicides et des animaux à haut rendement sont cultivés. Les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés sont en forte augmentation. Les conséquences ne peuvent pas être évaluées.

De nombreuses formes de conservation des aliments doivent également être considérées comme critiques, par exemple le sucrage, la salaison, le fumage, l’irradiation, le chauffage et l’utilisation de conservateurs.
Pour ces derniers en
particulier, les effets sur le métabolisme et la flore intestinale ne peuvent pas être évalués. Les pertes de vitamines en sont une autre conséquence. Le séchage, la congélation rapide et la fermentation sont des méthodes de conservation qui ne posent pas de problème. La fermentation permet de produire de la vitamine C et de l’acide lactique, qui a un effet bénéfique sur le milieu du gros intestin.

Il en va de même pour les substances nocives : l’alimentation végétale est meilleure que l’alimentation animale. En raison de l’accumulation de substances nocives dans la chaîne alimentaire, les produits animaux contiennent plusieurs fois plus de pesticides, de métaux lourds, d’antibiotiques et de toxines environnementales. De plus, les aliments pour animaux sont beaucoup plus pulvérisés. L’utilisation massive d’antibiotiques dans l’élevage intensif a en outre entraîné le développement de nombreux germes résistants contre lesquels les antibiotiques ne sont plus efficaces.

Si l’on veut s’intéresser sérieusement à l’alimentation, il faut bien sûr aussi regarder comment les aliments sont produits. L’homme s’est très largement éloigné de la nature – il s’est aussi largement éloigné de la nature. Acheter en connaissance de cause est ici la clé la plus importante.

Une bonne base pour une alimentation saine

Les fondements d’une alimentation saine devraient reposer sur une part importante d’aliments bio, végétaux et basiques, à faible charge glycémique, à faible teneur en calories et peu transformés : Des légumes et des fruits de toutes les couleurs, des champignons, des céréales complètes (germées), des aliments fermentés, des noix, des graines, des légumineuses et des herbes (sauvages).

Si des produits d’origine animale sont ajoutés, ils doivent provenir uniquement de pâturages, sans aliments concentrés. En raison de la pollution et de la surpêche, le poisson de mer n’est plus recommandé.

Un certain nombre d’aliments sont connus pour aider à protéger contre les maladies. Ils sont souvent appelés « super-aliments » et contiennent par exemple

• des antioxydants : dans les champignons, les légumes, les fruits, les herbes
• des anti-inflammatoires : dans les Cordyceps, Reishi, curcuma
• enzymes : dans les champignons, les jus de fruits et de légumes frais

Les super-aliments sont également considérés comme protecteurs contre le cancer (champignons, brocoli, choux-légumes, tomates, curcuma), ont un effet antibiotique (raifort, miel, champignons, ail), contiennent des substances amères (reishi, artichaut, curcuma, herbes), améliorent les propriétés de fluidité du sang (Auricularia, reishi, shiitake, oignons, ail) et favorisent la désintoxication (champignons, eau, ail, algues, herbes et curcuma).

Intolérances et allergies alimentaires – et maintenant ?

Que faire si vous souhaitez vous nourrir différemment, mais que vous ne supportez pas (ou plus) beaucoup de choses ? Dans ce cas, les champignons peuvent être d’un grand soutien :

Hericium favorise la santé de la muqueuse intestinale, ce qui réduit les charges d’allergènes.
Pleurotus a un effet prébiotique.
Reishi renforce le foie, peut inhiber les inflammations et réduire la sécrétion d’histamine.
Coprinus soutient le pancréas et aide à réguler la digestion

En cas de « dommages de civilisation » existants comme l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension, la goutte, le foie gras, l’ostéoporose et le cancer, il est également possible d’utiliser des champignons choisis individuellement pour la régénération.

Pour une vie durablement saine, nous recommandons en principe une alimentation complète à base de plantes. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à utiliser notre service de conseil téléphonique gratuit.